Dernière minute

Le droit de greve bafoue !

Quand le DDSIS se prend pour le Préfet,

que le président du Conseil d’administration du SDIS laisse faire,
la sécurité des personnes et des biens est mise en danger !

Le droit constitutionnel de grève est bafoué !


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Lire le communiqué de l’Union syndicale SUD SNSPP UNSA

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Depuis le 5 janvier 2011, le Directeur savait qu’un préavis de grève avait été déposé par des organisations syndicales. Il n’a pas jugé bon de demander au Préfet de définir un service minimum pour cette journée afin de garantir la sécurité de la population Lyonnaise.

Et pourtant, le propre règlement intérieur du SDIS lui imposait de le faire, selon les termes de l’article 2.6.2 « Un arrêté préfectoral de service minimum détermine, en période de grève, les effectifs de sapeurs-pompiers professionnels nécessaires à l’accomplissement des missions qui incombent au SDIS ».

Aucun arrêté préfectoral n’a été pris par le Préfet pour la journée du 1er février 2011, ni même pour le créneau de 16 h à 18 h, pour lequel plus de 90 % des sapeurs-pompiers professionnels du centre ville s’était portés grévistes.

Le DDSIS, dans ses ordres de maintien écrits aux sapeurs-pompiers grévistes a outrepassé ses prérogatives en évoquant un service minimum que le préfet n’avait pas voulu définir. La préfecture du Rhône, par courrier du 19 janvier a rappelé que le Préfet arrêtait le service minimum sur proposition du DDSIS.

Une nouvelle fois, les sapeurs-pompiers professionnels ont été méprisés par leur direction, qui dans un premier temps n’a pas voulu demander au Préfet de prendre un arrêté de service minimum règlementaire, et qui dans un deuxième temps, face à la menace réelle du débrayage, a commis une seconde faute en prenant des ordres de maintien illégaux !

 

 

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